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Selon toute vraisemblance, le FMI ne participera pas au dernier programme d'aide à la Grèce, se contentant d'un statut de "conseiller spécial". Une victoire pour le ministre des Finances allemand Wolfgang Schaüble, farouchement opposé à une restructuration de la dette grecque. L'Allemagne est désormais seule aux manettes du dossier.

Six ans après son éclatement, la crise grecque n'est toujours pas résolue. Dans un récent rapport de l'Office indépendant d'évaluation du Fonds monétaire international, ce dernier a été pointé du doigt dans sa gestion de la crise grecque, accusé d'être intervenu non pas pour sauver l'économie grecque mais les banques européennes.

Selon Yanis Varoufakis, Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, souhaiterait exporter la Troïka européenne à Paris. Un tel projet correspondrait à une mise sous tutelle de la France et poserait un véritable problème démocratique.

6 mois après la signature in extremis d'un accord entre le gouvernement grec et la Troïka, les tensions réapparaissent au sujet de l'épineuse réforme des retraites. Suite au relèvement de l'âge de départ à la retraite de 62 à 67 ans, voté en octobre dernier, Alexis Tsipras se refuse à abaisser une nouvelle fois le niveau des retraites existantes.

Yanis Varoufakis vient, à la surprise générale, de voter le second volet des réformes voulues par les créanciers de la Grèce. Un rétropédalage illustrant, encore une fois, qu'en politique tout est permis.

L'ancien (et très décrié) ministre des Finances grec est revenu sur son rôle dans les négociations au micro de CNN.

La crise grecque a d’ores et déjà coûté 220 milliards d'euros. Qui des Grecs, de l’Etat grec, des banques grecques ou des créanciers étrangers a récupéré quoi ?

Une étude publiée par la BCE soutient que les politiques d'austérité menées n'ont pas eu d'impact sur l'opinion publique. Une analyse qui omet les effets macro-économiques fortement responsables du chômage de masse et de la défiance à l'égard de Bruxelles.

Remboursement ou pas remboursement, la question de la dette grecque reste le plus souvent abordée sous un angle purement comptable. Pourtant, l’enjeu repose bien plus sur la recherche du pouvoir que sur une simple question financière.

Le président du Parlement européen Martin Schulz se rendra jeudi à Athènes afin de rencontrer le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras, L'occasion pour les deux hommes d’évoquer la négociation entamée entre la Grèce et ses créanciers.

L'arrivée au pouvoir de Syriza risque de redistribuer les cartes dans le dossier de la dette grecque. Souvent, les contribuables Européens ont l'impression de devoir payer pour la rembourser. Mais pas de panique, elle touche d'avantage les Etats et les entrepreneurs !

La crise grecque qui revient sur la scène n’est qu’une illustration parmi d’autres des extrémités où l’intégrisme prussien a conduit l’Europe. Avant sa disparition définitive en 2015 ?

L’élection présidentielle surprise en Grèce rappelle à l’Europe (avec une ironie sarcastique !) qu’elle ne pourra jamais exister sans les peuples qui la composent.

L'élection présidentielle anticipée grecque se tient à partir du 17 décembre. La gauche radicale pourrait l'emporter et remettre en cause les engagements pris par la Grèce.

La patronne du FMI réagissait aux propos de la Commissaire européenne en charge de la Justice Viviane Reding qui avait déclaré mardi que "la troïka a fait son temps".

La contestation anti-austérité portugaise a atteint un nouveau palier en poussant deux ministres à la démission et remettant en cause la politique économique européenne.

La BCE, le FMI et l'Union européenne, que l'on appelle la troïka, ont refusé une restructuration immédiate de la dette grecque dès le début de la crise. Résultat de cette décision : ce sont les contribuables européens qui ont payé la facture.

Selon un édito du journaliste de Reuters, Hugo Dixon, si la Grèce n'est pas encore tirée d'affaire, des signaux positifs laissent penser que le pays est en voie de rétablissement et pourrait bientôt voir le bout du tunnel.

L'Union européenne, la BCE et le FMI ont repris leurs discussions pour vérifier qu'Athènes mène à bien les réformes exigées (nombre de fonctionnaires, taxe sur la propriété immobilière). Des discussions cruciales en vue du versement d'une nouvelle aide de plus de 2,5 milliards d'euros.

La crise de Chypre exprime le fait fondamental de la crise de l'euro : les membres des diverses nations de l'Europe ne veulent pas "payer" les uns pour les autres.