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La discussion budgétaire pourrait et devrait préparer le rééquilibrage des finances publiques, mais elle risque fort de déboucher sur des décisions qui vont nous conduire à la catastrophe. En réclamant plus d’impôts, les députés vont au naufrage.

« Souveraineté, j’écris ton nom... » La classe politique toute entière, ou presque, pleure sur la souveraineté perdue, et les médias relaient ce cri, mais pas une voix ne viendra soutenir un effort budgétaire afin de rétablir l’équilibre budgétaire. En empruntant massivement, la France a perdu son indépendance.

La question se fait d’autant plus pressante que la France emprunte désormais avec des taux d’intérêt plus élevés que la Grèce ou l’Espagne.

Après l’accident à 5,5% du PIB en 2023, le déficit pourrait encore se dégrader à 5,6% cette année si rien n’est fait.

En publiant la réalité d'un nouveau dérapage budgétaire, Bercy a clairement indiqué au président de la République que son prochain Premier ministre n’aura pas d’autre choix que de réformer l’État.

Les risques encourus par la France en raison du taux très élevé de son endettement public sont largement décrits et commentés. Il existe en revanche des vices cachés collatéraux à cet endettement qui ne sont peu, sinon pas, exposés aux Français.

Lorsqu’on regarde la situation de la Grèce au moment de son entrée dans la zone Euro en 2001, la similarité avec la France de 2024 en matière de dépenses publiques est saisissante.

Après les résultats des élections législatives, Moody's a prévenu ce mardi que certaines réformes pourraient avoir un impact négatif sur la notation de la France.

Outre la France, l’Union européenne vise aussi l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et Malte. Ces pays devront prendre des mesures correctrices afin de respecter à l'avenir les règles budgétaires de l'Union européenne, sous peine de sanctions financières.

Le Fonds monétaire international a appelé le gouvernement à mettre en place « de nouvelles mesures » dès 2024 pour ramener la dette sur une trajectoire descendante.

Selon Le Figaro, le président de la République s’est invité ce lundi à la réunion de coordination de la majorité et a développé une analyse de la situation présente des Finances publiques de notre pays. Le Chef de l’État a déclaré publiquement, donc à titre officiel, que “nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes”

Dans une tribune aux Échos publiée mardi soir, le ministre de l’Économie « refuse de céder à la facilité coutumière des temps difficiles ».

La panique des élites françaises devant l’ampleur de l'endettement budgétaire marque l'épuisement des recettes keynésiennes, mais surtout la résistance de l'opinion publique à des solutions libérales. Les médecins spécialistes n’existent pas en France.

La dette publique ne tient pas compte de tous les engagements donnés par l’État. Il faut aussi prendre en compte la dette hors bilan, qui passe généralement bien en-dessous des radars politiques et médiatiques.

Double (et difficile) mission pour Gabriel Attal, invité du 20H de TF1.

Cette déclaration intervient au lendemain de la publication du chiffre de déficit public de la France pour 2023, qui a dérapé l’an dernier à 5,5% du PIB.

Face au déficit des comptes publics de l’année 2023, qui dépasse l’objectif du gouvernement à 5,5% du PIB, la majorité cherche des pistes pour engranger de nouvelles recettes

Le déficit public sera « supérieur à 5% » du PIB en 2023, un niveau « plus élevé » que l'objectif de 4,9% qui avait été fixé par le gouvernement, a indiqué jeudi 21 mars sur franceinfo le ministre délégué chargé des Comptes publics Thomas Cazenave.

La France est très différente des petites économies d'Europe du Sud - sa croissance post-pandémique a été beaucoup plus faible et son déficit reste très important.

Cela fait 40 ans que la dette française croît. Faut-il s'en inquiéter ?