Cela fait 30 ans que les gouvernements n’ont pas réussi à redresser durablement nos systèmes de retraites. Avec les vrais chiffres demandés à la Cour des comptes, François Bayrou peut gagner son pari de briser les trois tabous qui bloquent tout.

Alexandre Zapolsky, le président de Linagora, sonné par l'arrêt brutal de son projet qui devait faire de Lucie la fierté nationale, s’explique mais repart de plus belle, car selon lui « l’Europe et la France ont besoin de garantir leur souveraineté ».

Pour Trump, les principales crises internationales ont des sous-jacents économiques ; il faut donc régler ces crises par des accords économiques et financiers. À Gaza comme en Ukraine, la majorité des chefs d’entreprise ne sont pas opposés à une telle approche …sauf que …Vladimir Poutine fonctionne comme un homme guerre, pas comme un homme d’affaires.

A l’issue de la réunion de Madrid des droites européennes, le Rassemblement National (RN) s’avère assez isolé avec des positions nationalistes et populaires qui n’offrent pas de solutions performantes pour faire face aux réalités.

Les boursiers et les investisseurs viennent de sanctionner ce qui pourrait être la première erreur de Donald Trump : la mise en place des droits de douane sur les produits importés aux États-Unis. Pour la majorité des analystes, Donald Trump sera obligé de faire machine arrière face au risque de guerre commerciale.

Les libéraux ont pratiquement disparu de la carte politique, alors que la situation économique et sociale nécessiterait urgemment une politique alternative capable de booster le travail et la création de richesse. Mais même à droite, on a peur du libéralisme.

Les boursiers et les investisseurs sont plus optimistes que l’opinion publique et les responsables politiques sur la capacité des pays européens à restaurer un redressement des activités et à éviter l’asphyxie dans le nouvel ordre mondial qui se dessine.

En première analyse, la situation de l’emploi court à la catastrophe. Sauf que le marché est tellement contrasté qu’il brouille la visibilité. Beaucoup de chômage de masse qui va atteindre les 8 % à la fin de l’année 2025. Mais beaucoup de métiers en tension qui prouvent que les leviers d’une reprise ne sont pas cassés.

Comme chaque fin d’année, le cabinet Arc interroge les entreprises sur leurs perspectives d’activité. La perception est globalement très pessimiste : aux risques économiques s’ajoutent les risques politiques. D’où une demande d’accompagnement juridique pour limiter les dégâts financiers.

Cela ressemble à une véritable révolution dans les ressources humaines. La demande en compétences humaines explose à l'ère de l'IA, Mieux vaut désormais des valeurs et du talent que des expertises techniques pour intégrer une entreprise.

Si l'exercice budgétaire est aussi inflammable, c’est d’abord parce qu’il n’a pas de majorité politique mais c’est surtout parce que le déséquilibre des finances publiques est désastreux et que personne ne l’en a informé avant... pas même Gabriel Attal qui était pourtant au courant.

Les agences de notation vont leur donner raison : les investisseurs étrangers, les banques et les multinationales qui avaient été séduits par l'attractivité de la place de Paris sont beaucoup plus préoccupés par les projets fiscaux que les chefs d’entreprise français.

Les marchés ne croient pas aux risques d’une crise de l'économie mondiale portée par une guerre frontale entre Israël et l'Iran, ils s'inquiètent davantage des fragilités de l'Europe et de l'affaiblissement de la Chine.

Michel Barnier limite le « choc fiscal », mais promet « un gros effort de réduction des dépenses publiques » sans préciser comment ! Alors que les chiffres clefs du budget nous rapprochent du mur des réalités.

Le courage politique ne serait pas d’augmenter les impôts, mais de baisser les dépenses publiques.

Les prévisions de croissance de l'OCDE sont plutôt bonnes pour le monde entier. Cependant, les pays qui ne s'affranchissent pas d'un endettement public massif auront du mal à en profiter, ce qui est évidemment le cas pour la France.

Le gouvernement se met en route, mais on ne voit aucun ministre se faire l'avocat d'un libéralisme économique. Le courant libéral a disparu du marché politique alors que c'est sans doute le logiciel dont on aurait le plus besoin.

Plus de la moitié de la dette additionnelle pendant la présidence de Macron sert au financement des retraites, principalement celles de la fonction publique.

Une France coincée entre le chaos politique et l’effondrement de son économie ... Ou ça passe ou ça casse. Mais entre la hausse des impôts et la baisse des dépenses, la classe politique n’a pas d’autre choix sinon l’assurance d’une aggravation de la crise politique qui va provoquer une crise économique et financière.

La visite de Patrick Martin à la fête de l'Humanité aurait pu être intéressante pour tenter de débloquer le dialogue, notamment avec la CGT et l'extrême gauche, encore fallait-il avoir quelque chose à dire.