En Islande, les techniques prénatales de sélection a pris un tournant assez radical et généralisé. Ce qui fait poser la question de l'eugénisme.
9 septembre 2017Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Pierre Le Coz est Professeur des Universités en philosophie, et docteur en sciences de la vie et de la santé. Il a été vice-président du Comité National d'Ethique jusqu'en 2012.
Ses recherches portent, entre autres, sur la biomédecine, la bio-éthique et le principe de précaution.
En Islande, les techniques prénatales de sélection a pris un tournant assez radical et généralisé. Ce qui fait poser la question de l'eugénisme.
Mi-avril, un groupe de scientifiques chinois a publié une étude dans la revue Protein and Cells dans laquelle ils décrivent leurs recherches visant à modifier génétiquement des embryons humains. Quelques semaines auparavant, les dirigeants d'une entreprise américaine avaient appelé à un moratoire contre la manipulation des cellules humaines.
1 mai 2015Deux familles ont obtenu réparation du préjudice causé par l'inversion de leurs filles à la maternité il y a 20 ans de cela. Une décision qui, sans le dire tout haut, montre les fragilités de la considération du primat du relationnel sur le biologique, caractéristique de notre société.
Voici une avancée qui pourrait donner du grain à moudre aux pro comme anti PMA pour les couples de même sexe.
Elles s'appellent les "343 fraudeuses", elles sont homosexuelles, hétérosexuelles, en couple ou non, et elles affirment dans un manifeste publié par Libération le 6 juin avoir eu recours illégalement à la procréation médicalement assistée (PMA) à l'étranger afin de fonder une famille.
La ministre du droit de femmes juge "obsolète" la référence à la situation de détresse mentionnée dans la loi Veil pour justifier le recours à l'IVG. Elle souhaite qu'elle soit supprimée.
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) vient de se déclarer favorable aux nouveaux tests de détection de la trisomie 21 par des tests génétiques fœtaux dans le sang maternel. Le CCNE affirme être favorable à leur introduction en France, même s'ils seraient dans un premier temps réservés aux femmes à risque.
Dans un avis rendu ce mardi, le Comité d'éthique dit craindre qu'une telle assistance entraîne un risque de "dérives".