Le sperme des hommes vivants dans les pays occidentaux a perdu en qualité. Une étude réalisée par des chercheurs internationaux et publié par l'Académie d'Oxford montre que le taux de spermatozoïde a diminué de près de 60% au cours des quarante dernières années. Une tendance inquiétante mais qui n'a pas encore d'impact sur la fertilité.

20 ans après le premier clonage de l'histoire, celui de la brebis Dolly, la science a beaucoup évolué sur cette question complexe. Moralité, science, éthique, le clonage nous pose des questions aux confins de la génétique.

Les parlementaires britanniques ont adopté une loi autorisant le remplacement de l'ADN mitochondriale des embryons. Le bébé qui naît aura donc trois parents génétiques : cela pose un réel problème en terme d'éthique.

Une nouvelle étude démontre que la réussite d'un enfant à l'école primaire serait en majeure partie (66%) déterminée par son patrimoine génétique. Des résultats qui font débat au sein de la communauté scientifique et qui fascinent autant qu'ils rebutent de plus en plus les sociétés occidentales.

Une étude de scientifiques de l'université de Binghampton, à New-York, révèle que la consommation d'alcool pendant la grossesse augmenterait fortement les risques d'alcoolémie chez les trois générations suivantes.

Près de vingt ans après Dolly, l'entreprise chinoise Boyaife Group's a annoncé ouvrir la voie à l'industrialisation du clonage animal, suggérant également qu'elle pourrait mettre ses techniques au profit du clonage humain avant de se rétracter. Un effet d'annonce qui soulève néanmoins la question de l'avancée technique et scientifique du clonage humain, aujourd'hui réalisable.

La loi britannique va permettre la manipulation génétique embryonnaire d'ici 2016. Cette opération a pour objectif de guérir les maladies mitochondriales mais reste une opération délicate, comme toutes les opérations in vitro.

CTRL+X on enlève tout ce qui ne va pas, CTRL+V on remplace par du bon. La recherche génétique sait désormais fonctionner sur le principe du couper – coller.

La société 23andme a récemment obtenu le feu vert pour commercialiser ses tests ADN, après avoir été forcée de cesser la vente il y a deux ans par la FDA. Désormais légale, la vente directe de ces tests ADN devrait permettre à tout un chacun de se découvrir ou non porteur de mutations génétiques, susceptibles de toucher ses enfants.

Aux Etats-Unis, il y a aujourd’hui 500.000 embryons congelés, non-utilisés. Quelques institutions américaines proposent de les vendre pour 20.000 dollars. Une somme qui rend plus concret le débat moral autour de l'objectivisation de la vie humaine.

La Cour européenne des droits de l'Homme a rendu sa décision sur le cas de Vincent Lambert, le vendredi 5 mai. Une décision qui symbolise la désertion des enjeux éthiques par les politiques. Ces derniers préfèrent les déléguer à la justice.

Les techniques de reproduction humaine ne cessent de se multiplier, afin de donner aux femmes la possibilité d'avoir un enfant à n'importe quel âge.

Mi-avril, un groupe de scientifiques chinois a publié une étude dans la revue Protein and Cells dans laquelle ils décrivent leurs recherches visant à modifier génétiquement des embryons humains. Quelques semaines auparavant, les dirigeants d'une entreprise américaine avaient appelé à un moratoire contre la manipulation des cellules humaines.

Des bébés à 3 parents génétiques, ça n’est que le début. De plus en plus d’innovations de "confort" permettant de programmer la grossesse, voire de la désincarner, arrivent.

Les députés britanniques se sont prononcés en faveur d'une fécondation in vitro à partir de trois ADN différents. Une technique qui devrait permettre d'éviter la transmission de certaines maladies génétiques, mais qui comporte, elle-même, de nombreux risques.

Les parlementaires britanniques se positionneront dans les prochains jours sur une loi visant à autoriser le remplacement mitochondriale des embryons. Si la technique paraît ambitieuse dans ses objectifs, elle est cependant loin d'être sans dangers.

La proposition de loi que l’Assemblée nationale a voté mardi 16 juillet pourrait modifier la loi bioéthique de 2004 sur la recherche sur l'embryon et les cellules souches.

Alors que la loi de bioéthique de 2004 est actuellement en relecture au Sénat, 11 chercheurs dénoncent l'utilisation de cellules souches issues d’embryons humains au détriment des cellules souches adultes, seule alternative qu'ils considèrent comme crédible et respectueuse des droits de la personne et de la dignité de l’embryon humain.