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Alors que Donald Trump a ravivé la guerre commerciale, les premiers effets économiques se font déjà sentir sur les marchés… et dans les sondages. Si ses partisans républicains lui restent fidèles, les électeurs indépendants, décisifs pour les élections de mi-mandat de 2026, se détournent progressivement de lui. Popularité en baisse, volatilité financière et risque de repli électoral : la politique tarifaire du président pourrait bien coûter cher à son parti.

Giorgia Meloni, figure montante de la droite européenne, s’impose comme un partenaire stratégique dans le jeu transatlantique. Forte d’un rare équilibre économique et d’une popularité solide, la cheffe du gouvernement italien manœuvre entre fidélité à l’Union européenne et séduction politique de Donald Trump. Derrière cette diplomatie habile, l’Italie espère renforcer sa voix face au couple franco-allemand et défendre ses intérêts dans une Europe en pleine recomposition.

Bernard Arnault n’a pas mâché ses mots lors de l’assemblée générale de LVMH. Il a attaqué la bureaucratie européenne et réclamé que l’Europe « négocie intelligemment » avec Donald Trump, faute de quoi il devrait rapidement investir de manière plus importante aux Etats-Unis. L’homme d’affaires et polytechnicien a aussi proposé l’instauration d’une zone de libre-échange transatlantique. Pour en parler, Christian Saint-Etienne.

Dans le chaos économique et financier mondial , Donald Trump se serait fixé deux lignes rouges à ne pas franchir : L’union européenne d’un coté et le marché obligataire de l’autre.

Plus de 6 000 immigrés latino-américains ont été radiés des fichiers de la Sécurité sociale américaine, officiellement considérés comme « décédés ». Une mesure assumée pour les inciter à quitter le pays.

En relevant les droits de douane à 125 % sur les produits chinois, Donald Trump frappe fort. Mais l’impact de cette décision dépasse-t-il les frontières américaines ? En Europe, les consommateurs retiennent leur souffle.

Elon Musk n’a pas mâché ses mots après que Peter Navarro, le conseiller de Donald Trump, a qualifié Tesla de simple assembleur automobile. Entre clash public, tacles bien sentis et querelle sur fond de politique douanière, le patron de Tesla contre-attaque avec la verve qu’on lui connaît.

Dans les jardins de la Maison Blanche, Donald Trump a planté un nouvel arbre baptisé « MAGAnolia », en référence à son célèbre slogan de campagne. Ce geste symbolique remplace un magnolia historique vieux de près de 200 ans, planté par Andrew Jackson. Officiellement retiré pour des raisons de sécurité, l’arbre centenaire cède sa place à une mise en scène très Trumpienne, dorée et calculée.

Le clash entre Peter Navarro et Elon Musk met en lumière les tensions internes du camp Trump. À l’heure où les droits de douane refont surface dans le débat politique, l’opposition entre le stratège protectionniste et le magnat de la tech révèle une fracture idéologique majeure entre nationalisme économique et libre-échange. Une querelle d’ego, certes, mais surtout un test pour l’équilibre déjà fragile de la coalition MAGA.

Face à la tempête protectionniste déclenchée par Donald Trump, la réindustrialisation est devenue le mantra d’un monde inquiet de sa dépendance. Mais entre promesses électorales et réalités économiques, le retour des usines ne suffira pas à restaurer la souveraineté des grandes puissances occidentales, si la dette publique continue de gonfler. En France comme ailleurs, il est plus urgent de repenser le modèle de dépense que de rêver à un âge d’or industriel perdu.

Entre les "nationalistes" du camp trumpiste et les seigneurs de la Silicon Valley, mais aussi de la finance, la guerre est déclarée. Elle avait commencé par quelques escarmouches opposant Elon Musk à Steve Bannon au sujet des visas H-1B et prend une tournure plus dure à la défaveur de la politique tarifaire. Revue d'effectifs.

Dans un contexte international instable, entre menaces militaires, tensions commerciales et chaos boursier, Frédéric Encel avance à contre-courant : non, la guerre mondiale n’aura pas lieu. Son dernier ouvrage défend une thèse audacieuse, fondée sur l’affaiblissement des capacités militaires, la dissuasion nucléaire, la mondialisation économique… et le refus des peuples d’envoyer leurs enfants mourir.

Souvent présentées comme une alternative face aux crises économiques ou géopolitiques, les cryptomonnaies peinent pourtant à jouer ce rôle. Hautement spéculatives, sensibles au moindre soubresaut des marchés, elles ne protègent ni de la volatilité ni de l’instabilité mondiale. En réalité, elles suivent le mouvement, parfois même avec retard.

Alors que les marchés mondiaux vacillent sous les annonces géopolitiques et économiques de Donald Trump, les cryptomonnaies étaient attendues au tournant. Valeur refuge ou baromètre d’un système sous tension ? Présentées un temps comme des actifs contracycliques ou des refuges numériques, les cryptomonnaies traversent une nouvelle zone de turbulences. Face aux tensions déclenchées par Trump et à la riposte chinoise le marché crypto a brutalement chuté, entraînant plus d’un milliard de dollars de liquidations en un week-end.

Personne ne doute du risque de crise économique majeure que le président américain peut déclencher avec sa politique de tarifs douaniers. Mais qui mesure le risque que pose à l’inverse le statu quo face aux déséquilibres massifs générés par 30 ans de capitalisme financiarisé et mondialisé ?

Longtemps utilisé comme signal de détresse en mer, le drapeau américain à l’envers est devenu un puissant symbole de protestation. Des partisans de Trump aux manifestants qui s’opposent à son retour au pouvoir, il cristallise désormais une colère partagée… par des camps opposés, dans une Amérique plus divisée que jamais.

Les marchés boursiers dévissent, le dollar pique du nez, les industriels ferment les chaînes de fabrication et les chancelleries du monde ont toutes la gueule de bois depuis l'annonce barrières protectionnistes qui vont bloquer le commerce mondial.

En réponse à la lettre américaine s'opposant aux politiques d'inclusion, Patrick Martin, président du Medef, appelle les entreprises françaises à défendre fermement leurs valeurs. Une bataille économique devenue politique.

Face à l'ampleur des défis géopolitiques et sécuritaires, la question du financement de l’effort de défense se pose avec acuité en Europe. Comment financer cette démarche sans freiner le dynamisme économique ? Qui aura le courage politique de mettre en œuvre ces propositions ?

Tandis que la Russie gagne du terrain sur le front, Vladimir Poutine s''est déclaré ouvert à des négociations de paix tout en exprimant ses conditions.