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Morts pour rien...

Les derniers militaires français ont quitté la base de Gao dans le nord du Mali.

… mais ce ne sera pas celle d’Ukraine.

L’annonce officielle du retrait des forces françaises et européennes du Mali était attendue. Si Barkhane a rempli son rôle en empêchant l’effondrement d’une région vaste comme l’Europe, le temps était venu d’adapter le dispositif à un nouveau contexte. Un nouveau chapitre des relations franco-africaines s’ouvre. Prometteur, il devrait prendre à contrepied aussi bien les Russes que les putschistes au pouvoir à Bamako.

D'ici 4 à 6 mois, l'opération Barkhane prendra fin au Mali, mais Bamako se dit "prêt à travailler avec tous les partenaires disposés à sécuriser le Mali".

Alors que la France a décidé de réduire ses effectifs militaires en Afrique, le Conseil de sécurité de l'ONU a incité le Mali à revenir à un pouvoir civil après deux putschs en neuf mois, dans une région marquée par les violences jihadistes et intercommunautaires. Les autorités maliennes auraient tenté de négocier avec des groupes djihadistes maliens.

Ces événements ont eu lieu hier quelques heures après l'annonce d'un nouveau gouvernement.

Le théâtre d'opération est l'occasion pour d' autres puissances de faire pression de tout leur poids diplomatique.

Le maire PS de Strasbourg est dans la tourmente. Il a été entendu par un juge d’instruction et mis en examen dans une affaire de marchés publics.

Des hommes ont ouvert le feu sur l'hôtel Nord Sud où logeait la mission de formation militaire de l'UE à Bamako, ce lundi dans la soirée.

L’attaque terroriste au Burkina Faso survenue vendredi soir a fait 29 morts et une trentaine de blessés terroristes et a été revendiquée par Al-Mourabitoune et Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). L’armée française sur place n’a pas pu empêcher ce nouvel attentat.

Un état d’urgence est entré en vigueur ce samedi dans l’ensemble du Mali pour une durée de dix jours, suite à la prise d'otage dans un hôtel de Bamako, qui a coûtée la vie à 21 personnes.

Deux hommes lourdement armés détiendrait 170 personnes dans un hôtel. Trois otages seraient morts.

Le groupe Al-Mourabitoune est responsable de la mort de cinq personnes au Mali, dont un Français dont on connaît désormais l'identité.

Un groupe armé a fait irruption dans un bar-restaurant de Bamako, au Mali, très prisé par les expatriés, avant d'ouvrir le feu.

Bamako a signé un accord de cessez-le-feu avec les groupes armés qui contrôlaient la ville de Kidal, au nord du pays.

Le premier tour de l'élection présidentielle sous haute surveillance au Mali s'est bien déroulé et pour la première fois, les électeurs et observateurs ont beaucoup utilisé les médias sociaux pour préparer et surveiller le scrutin.

Cinq jours après le début de l'intervention de l'armée française au Mali, Bamako et le sud du pays sont toujours aussi soulagés et reconnaissants. Mais certains blogs, en particulier ceux d'observateurs anglo-saxons, se font plus critiques.

Alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, estime que "70% du travail" est fait au Nord-Mali, la situation empire au sud du pays. Les divisions entre les partisans du régime putschiste et ceux de l'ancien président Amadou Touré menacent la reconstruction de l'Etat malien.

Tout ce que François Hollande fait depuis un mois ne sert qu'à dissimuler son incapacité à obtenir de sa majorité qu'elle accepte les mesures nécessaires pour sortir de la crise.