Le monde bancaire et financier occidental est fait de non-dits et évolue dans le surréalisme. Les discussions ne se transforment pas en décisions, et les décisions ne se transforment pas en actes. Ramener la finance dans la réalité est inéluctable, soit de façon ordonnée et pacifique, soit violemment.

L'économie mondiale s'est figée en 2011. Les monnaies surévaluées ont provoqué l'effondrement des revenus, et l'accumulation de réserves de changes a détruit l'économie réelle. Ramener la finance dans la réalité est inéluctable, soit de façon ordonnée et pacifique, soit de façon énergique.

Les réserves mondiales en dollars et les réserves de change allemande ou chinoise ne font que perturber le fonctionnement de l’économie mondiale puisque cet argent est soustrait aux circuits de financement potentiels d’une relance mondiale.

Les finalités de l’économie se sont inversées : la rémunération du travail, l'efficacité et la quantité de travail produit dans un pays ne sont plus le critère premier de valorisation des monnaies sur les marchés financiers.

Le chômage ne cesse d’augmenter dans bon nombre de pays de la zone euro et les reprises se font toujours plus pauvres en emplois. La concurrence internationale a noyé la valeur du travail relativement à celle du capital.