Les BRICS, les pays émergents les plus puissants au début des années 2000, ont connu un important reflux de leur croissance économique (la Chine exceptée). Pour autant, des stratégies pourraient leur permettre de regagner fortement en compétitivité.

Le week end du 16 avril, le Parlement Brésilien a voté la destitution de Dilma Roussef, l'actuelle présidente. La chef d'Etat s'est déjà plainte à plusieurs reprises d'un "coup d'état politique", avant d'être reprise par Lula... puis par le Washington Post.

Entre une productivité de travail au même stade depuis quinze ans, des investissements à 18 % et une note de solvabilité dégradée par Moody's, le Brésil a des apparences de pays émergent mais son économie ne va en réalité pas si bien que ça.

L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime met en avant dans une étude mondiale sur l'homicide que le taux d'homicides était quatre fois plus élevé dans les pays à forte inégalités de revenus que les sociétés les plus égalitaires.

Selon une récente étude, les entrepreneurs choisiraient d'abord le Brésil pour investir, juste derrière la Chine et loin devant l'Inde et les Etats-Unis. Comment expliquer cet attrait pour ce pays sud-américain ?

La politique de Chavez s'est concentrée sur les êtres humains, et plus particulièrement sur les plus pauvres. Mais force est de constater qu'une grande majorité de l'industrie du pays est quasi-morte, et que des mesures d'austérité seront sans doute nécessaires.