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À Propos

Philippe Bataille est directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (CADIS, EHESS-CNRS). Il est également membre du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin. Ses recherches ont entre autres porté sur le racisme et la discrimination, le sexisme et le féminisme, et plus récemment sur l’expérience médicale et sociale de la maladie grave. Ses travaux actuels suivent ce qu’il advient de la catégorie de sujet dans la relation médicale et de soin. Les recherches en cours suivent des situations cliniques empiriques qui suscitent de si fortes tensions éthiques qu’elles bloquent le système de la décision médicale (éthique clinique), et parfois la conduite de soin (médecine de la reproduction et en soins palliatifs). Son dernier ouvrage est "Vivre et vaincre le cancer" (2016, Editions Autrement).

Ses Contributions

article imageSociété
BioéthiqueDu don d’organes “automatique” à la suppression du délai de réflexion sur l’IVG : quand la facilité ou l’efficacité prennent le pas sur l’éthique

Dans un souci d'efficacité, le projet de loi santé voté à l'Assemblée nationale ce mardi prévoit la suppression du délai de réflexion pour les recours à l'IVG et la mise en place d'un consentement présumé pour les dons d'organes. Laissant en suspens des questions éthiques complexes.

avec Philippe BatailleetDamien Le GuayetGilles Grangé
article imagePolitique
Lutte pour la vieCe que le cas Angelina Jolie nous dit de la nette évolution des objectifs de la guerre contre le cancer

Les actions de lutte contre le cancer se répartissent en deux familles : la guerre globale d'une part, indifférenciée entre les personnes, et l'approche individuelle d'autre part, fondée notamment sur l'étude des prédispositions génétiques. Cette dernière voie est médiatisée par l'actrice Angelina Jolie, qui a récemment subi une ablation des ovaires et des trompes de Fallope.

avec Philippe BatailleetNicole Delépine
article imageStyle de vie
On va tous mourir !Comment la psychose sur les (rares) effets secondaires des médicaments et vaccins génère des conséquences toxiques bien tangibles, elles

La clarithromycine, un antibiotique souvent prescrit pour traiter les angines ou les bronchites, serait susceptible d’augmenter le risque de décès par arrêt cardiaque, d’après une équipe de chercheur danois. Ces derniers ont eux-mêmes précisé que ce risque était extrêmement faible, mais trop tard, le mal est fait : la peur panique peut commencer.

avec Guy-André PelouzeetPhilippe Bataille

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