La campagne de prévention "Dry January" lancée en 2013 en Grande-Bretagne pousse chaque année des milliers de personnes à s'abstenir de boire de l'alcool pendant un mois et les effets positifs sur la santé sont nombreux.
2 janvier 2018Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Mickaël Naasila est professeur de physiologie et de biologie cellulaire dans le Groupe de recherche sur l'alcool et les pharmacodépendances à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
La campagne de prévention "Dry January" lancée en 2013 en Grande-Bretagne pousse chaque année des milliers de personnes à s'abstenir de boire de l'alcool pendant un mois et les effets positifs sur la santé sont nombreux.
Les dangers du "binge drinking" sont bien connus des services de santé, mais désormais, des chercheurs ont mis en évidence les conséquences de la consommation d'alcool par les parents avant la conception sur la descendance.
L'alcool est la deuxième cause de mort évitable après le tabac, et pourtant la prévention est beaucoup moins forte pour lutter contre sa consommation excessive.
Neurones brulés pour toujours, difficultés à se déplacer, visites toutes les trois semaines à l'hôpital : non, ceci n'est pas le quotidien de vieillards grisonnants, mais de trentenaires qui ont cédé aux sirènes du binge drinking.
Une étude américaine démontre que la consommation de bière active la libération de dopamine dans notre cerveau ce qui nous pousserait à la consommation d'alcool. Un phénomène qui n'est pas lié à l'alcool, et qui varie aussi selon les antécédents familiaux de chaque individu.