Alors que la COP26 approche, les pays en voie de développement ont souvent l’habitude de dire qu’ils ne peuvent pas concilier développement économique et respect de l’environnement. L’expérience indienne montre ainsi les limites du mythe de la croissance verte dans ces pays.

La démonstration de force du 2 octobre à Pékin n'inquiète pas que l'Occident mais aussi la Russie et l'Inde. Les deux pays membres des BRICS renforcent depuis quelques mois leur alliance et lancent un défi au multipolarisme à la française.

La Chine a récemment inauguré le plus long pont du monde, la Turquie le plus grand aéroport du monde, et l'Inde la plus grande statue du monde.

Les violences se sont multipliées en Ethiopie ces dernières semaines, faisant de nombreux morts. La population s'en prend au gouvernement, coupable d'un développement inégal et d'un partage des richesses douteux. Et la Chine, qui a tant investi dans ce pays, n'y est pas pour rien.

Les deux pays les plus peuplés du monde se testent de plus en plus à leurs frontières : la Chine investit au Pakistan et forme une ceinture d'alliés peu rassurants pour une Inde de plus en plus nationaliste et exaspérée par l'hégémonie chinoise dans des terres qu'elle revendique.

La visite surprise de Narendra Modi à Paris n'est pas due au hasard. Dès le soir de l'élection d'Emmanuel Macron, le Premier ministre indien a pris son téléphone pour féliciter le nouveau président français et rappeler l'importance du partenariat stratégique signé entre les deux pays en 1998..

Si la primaire de la droite et du centre a vampirisé la plupart des médias cette semaine, d'autres informations loin d'être anecdotiques se sont déroulées pendant ce temps-là.

Manuel Valls entame une visite en Chine de trois jours. Le géant asiatique redirige une partie de ses investissements en Europe, anticipant de réelles plus-values sur le Vieux Continent.

La Chine serait devenue la première puissance mondiale devant les Etats-Unis. Mais les chiffres sont trompeurs et le véritable danger ou les réelles opportunités sont ailleurs.

L'Europe a longtemps été liée à l'Afrique par les nombreuses colonies de jadis. Mais c'est désormais l'Asie avec la Chine en fer de lance qui s’intéresse au marché de ce continent. Le 4ème sommet Europe / Afrique doit réfléchir à cette évolution.

La feuille de route regroupant une soixantaine de mesures économiques présentées comme les plus importantes des trente dernières années a été dévoilée par le pouvoir chinois. Un grand pas en avant vers la reconnaissance du libéralisme.

Alors que les économies occidentales s'enfonçaient dans la crise, les pays émergents ont quant à eux connu une montée en puissance. Quatrième épisode de notre série "La crise cinq ans après".

Parmi les nombreux problèmes que rencontre actuellement la Chine, le vieillissement de sa population pourrait compter en bonne place.

La croissance chinoise est en baisse. Si cette dernière s'écroule, les conséquences pourraient être dramatiques à court terme pour les autres économies mondiales qui dépendent pour beaucoup de la Chine.

Les chiffres de la croissance indienne publiés vendredi 31 mai révèlent une hausse du PIB de seulement 5% en 2012-2013. Le pire taux enregistré depuis dix ans.

Aujourd’hui estimée à 205% par le courtier CLSA, la dette chinoise devrait passer à 245% du PIB en 2015. Ce qui "inquiète" en ce moment les analystes pourrait-il avoir des conséquences non négligeables pour l'économie mondiale ?

Tim Cook, le PDG d'Apple, a écrit une lettre publique dans laquelle il s'excuse de ne pas traiter les clients chinois de l'iPhone de la même manière que ses autres clients.

Alors que l'inflation a chuté au mois de mars, la dette des collectivités locales et des entreprises chinoises pourrait mettre en danger la seconde économie mondiale.

L'augmentation des coûts de production en Chine pourrait rééquilibrer le jeu mondial au profit des Etats-Unis et d'une Europe réindustrialisés.

Foxconn, l'entreprise chinoise qui fabrique les produits Apple, va organiser des élections syndicales. Une première pour l'entreprise souvent pointée du doigt pour ses conditions de travail difficiles.