Le débat sur l'opportunité de nous laisser bercer à nos bureaux fait rage depuis des décennies. Maintenant, la science apporte des réponses et ce n'est pas ce que vous pensez.
23 mars 2020Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Hervé Platel est professeur de neuropsychologie à l’université de Caen. Il fait également partie d’une unité de recherche Inserm sur les effets de la musique sur notre cerveau.
Internationalement reconnu pour ses travaux sur la neuropsychologie de la perception musicale, il a montré les réseaux cérébraux impliqués dans la perception et la mémorisation de la musique. Ses travaux permettent également de développer des méthodes musico-thérapeutiques de prise en charge chez les patients déments Alzheimer.
Il a notamment co-écrit Le cerveau musicien (De Boeck Université, 2010).
Le débat sur l'opportunité de nous laisser bercer à nos bureaux fait rage depuis des décennies. Maintenant, la science apporte des réponses et ce n'est pas ce que vous pensez.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Californie à San Francisco a mis au point un implant cérébral afin d'aider les personnes atteintes de troubles de la parole (maladie du motoneurone, lésions cérébrales, cancer de la gorge). Les résultats de leurs travaux ont été publié dans la prestigieuse revue Nature.
Conçue par un spécialiste du langage et de l’acoustique, cette vidéo montre qu’un même son donne deux interprétations différentes. Un phénomène qui passionne les américains et plusieurs célébrités, auquel Donald Trump a lui aussi contribué en partageant la vidéo dans laquelle il se met en scène avec sa famille, pour trancher la perception de ce que chacun peut comprendre différemment.
Pour plaire à votre bébé le tube parfait vient d'être créé. Bientôt différents logiciels vont produire des tubes qui peuvent séduire le grand public. Si les difficultés techniques sont moindres, la recherche du consensuel fera du mal à nos artistes.
A l'occasion de la deuxième édition de la Semaine de la mémoire, des neuro-scientifiques ont partagé leur dernière découverte : la musique a une incidence sur notre mémoire. Elle pourrait même être utilisée pour aider les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.
Une étude menée par des chercheurs du MIT met en avant le fait que les goûts en termes de musique ne serait pas innés ou biologiques mais plutôt culturels.
Une nouvelle étude de l'université de Northumbrie a permis d'établir que des facteurs psychologiques comme le stress ou la croyance au paranormal expliqueraient l'intensité, la fréquence ou la durée du phénomène de "déjà-vu". Ressenti par 6 personnes sur 10, il serait expliqué par la complexité du processus de mémorisation.
Le contact avec la nature aurait tendance à favoriser notre bien-être, contrairement aux environnements fabriqués par l'humain.
La pratique et l'écoute de la musique auraient des effets positifs sur le développement des capacités verbales et de la mémoire.
Le film "Vice Versa" décrit le parcours d'une petite fille et la manière dont ses émotions, qui sont représentées par de petits personnages, agissent sur son développement et ses souvenirs.
Suite à de multiples études aux Etats-Unis, en Allemagne, en Finlande ou en France, les effets thérapeutiques de la musique ont été avérés. Il ne s'agit plus d'écouter un peu de musique pour être de meilleure humeur, mais de l'utiliser à des fins médicales dans le cadre de traitements à long terme.
Qui n'a pas déjà eu le casque vissé sur les oreilles au travail ? Écouter de la musique favorise la concentration, mais seulement à certaines conditions.
Il serait possible de lutter contre la dyslexie chez les enfants grâce à l'initiation à la musique.
L'idée selon laquelle écouter ou pratiquer de la musique rendrait plus intelligent serait fausse, si l'on en croit une récente étude menée par des chercheurs de Harvard.
Écouter de la musique en dormant serait très efficace pour améliorer nos capacités de mémorisation.