Après la crise, l'intention du législateur n'a jamais été de réduire la taille des institutions financières mais plutôt d'assurer qu'une banque puisse disparaître sans pour autant toucher l'ensemble de l'économie.
4 juin 2013Le Réseau Atlantico
Best-Of du 2 au 8 novembre
Hervé Alexandre est Professeur à l'Université Paris Dauphine où il dirige le Master 224 Banque. Il enseigne la gestion des risques et la régulation bancaire, domaine qui est également celui de ses recherches qu'il effectue au sein du laboratoire Dauphine Recherche en Management.
Il vient de sortir un ouvrage "Banque et Intermédiation Financière" chez Economica.
Après la crise, l'intention du législateur n'a jamais été de réduire la taille des institutions financières mais plutôt d'assurer qu'une banque puisse disparaître sans pour autant toucher l'ensemble de l'économie.
Après Barclays, le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor entre 2005 et 2009 commence à toucher JP Morgan et Citigroup. Comment de grandes banques ont-elles pu faire varier le taux d'intérêt de référence mondiale et quelles en sont les conséquences ?
Les ministres des finances européens se sont réunis pour débattre des accords relatifs au niveau de fonds propres imposés aux banques, suscitant des craintes dans les milieux financiers. Quels risques potentiels pour ces nouvelles normes ?