Le budget de la Défense est au régime sec mais les forces françaises continuent d'intervenir en opérations extérieures. La coalition anti-califat islamique va peser encore plus lourd dans des dépenses qui doivent pourtant se restreindre.

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et l'état-major des armées mettent la pression sur Matignon et l'Élysée pour préserver les crédits de la Défense de nouvelles coupes.

D'après le quotidien Les Echos, le ministère des Finances réfléchit actuellement à de nouvelles coupes sur le budget de la Défense, les économies pouvant porter jusqu'à 2,3 milliards d'euros.

François Hollande, chef des armées, annoncera ses choix financiers lors d'un conseil de défense qui se déroulera la semaine prochaine. Les coupes s'annoncent drastiques et menaceraient la position de la France sur la scène internationale.

Le gouvernement a présenté mercredi à l'Assemblée un projet de budget de la défense de 31,4 milliards d'euros pour 2013, quasiment stable par rapport à 2012, dans l'attente du Livre blanc qui définira dans quelques mois les nouvelles priorités stratégiques de la France.

Le Secrétaire de la Défense américain, Leon Panetta, a indiqué ce mardi que, faute de budget suffisant, les États-Unis n'allaient bientôt plus être capables de mener deux guerres de front. Mais moins de moyens est-il synonyme de moins de guerres ?

Comme le montre l'intervention en Libye, la défense européenne ne brille pas par son efficacité. En cause, la réduction continue des dépenses militaires françaises comme européennes qui finit par atteindre nos capacités de défense