Selon une étude menée par le Centre for Memory and Law de la City University of London, environ quatre personnes sur dix ont fabriqué leurs premiers souvenirs d'enfance. Des experts ont déjà entrepris d'utiliser cette caractéristique du cerveau humain pour soigner des traumatismes ou lutter contre certaines maladies.

Le cas de Gudjon Skarphéninsson, accusé de meurtre en Islande dans les années 70, pourrait faire le lit d'un excellent polar local. Mais il est au contraire l'illustration des faiblesses et mêmes des vices que peuvent receler la mémoire. Un faux témoignage est vite advenu, et ce malgré soi.

Les individus atteints du syndrome de la "fausse mémoire" sont capables de se remémorer une ou plusieurs expériences traumatiques qui ne leur sont jamais arrivées. Un étrange phénomène qui s'explique pourtant.

Savoir contrôler des accès de colère trop fréquents est plus important qu'on ne le pense. Outre le fait qu'ils sont désagréables pour votre entourage, ils expriment un mal-être psychologique plus profond et peuvent à la longue s'avérer très dangereux pour la santé.