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Depuis plusieurs jours, des établissements pénitentiaires français sont la cible d’attaques coordonnées, entre menaces explicites et vidéos revendicatrices. Tandis que le mystérieux groupe "Défense des prisonniers français" entretient le flou, les pistes s’accumulent. Pour l’État et certains spécialistes, le mode opératoire ne laisse que peu de place au doute : ce n’est ni politique, ni militant, mais bien criminel.

Les personnes qui « cherchent à intimider » les agents pénitentiaires et « s’attaquent avec une violence inadmissible » aux prisons seraient « retrouvés, jugés et punis », affirme le chef de l’État.

Nouvelles attaques contre les prisons. Trois véhicules ont été incendiés sur le parking du centre de détention de Tarascon (Bouches-du-Rhône) dans la nuit de ce mardi 15 au mercredi 16 avril, a appris BFMTV auprès d'une source policière.

Agressions, narco trafic, attaques contre des établissements pénitentiaires... La France est-elle en train de se sud-américaniser ?

Plusieurs établissements pénitentiaires ont fait l'objet d'attaques coordonnées dans la nuit de lundi à mardi, visés par des incendies de véhicules ou par des tirs à l'arme automatique.

Les modules préfabriqués sont « constructibles en dix-huit mois », précise le ministre de la Justice.

À l’aube de 2025, l’appareil judiciaire français vacille. Tandis que les procureurs alertent sur une justice au bord de l’implosion, les chiffres - tous officiels - dressent le constat accablant d’un système à bout de souffle, entre prisons saturées, moyens dérisoires, sécurité menacée et politiques pénales inefficaces. Ce premier volet pose les bases d’un naufrage annoncé.

La prison était le dernier lieu où l’on pouvait se libérer du portable mais désormais, même les détenus réclament des téléphones cellulaires.

L'ancien détenu Pierre Botton, auteur du livre «Quand les détenus font la loi» admet que «les gamins qui entrent en prison sont durs comme du béton. [...] La police et la justice ils n'en ont rien à faire».

Les défenseurs de la réforme carcérale soulignent souvent les pays nordiques comme des exemples de « comment faire le droit carcéral ». Les faibles taux d'emprisonnement et l'approche plus humaine de l'incarcération dans ces pays ont longtemps été considérés comme exceptionnels par les chercheurs.

Selon des données du ministère de la Justice, en 2016, dans les quatre années suivant la libération, les détenus âgés de moins de 25 ans à leur sortie de prison récidivent nettement plus que les détenus âgés de 45 à 54 ans à la levée d’écrou (74,2 % contre 44,3 %, soit 1,7 fois plus).

Gérald Darmanin a raison de proposer la création de places de prisons adaptées aux courtes peines. Mais pour que cela soit efficace, il faudra également modifier le code pénal pour autoriser le prononcé de très courtes peines inférieures à un mois et rendre possible l’exécution de celles inférieures à six mois, sur le modèle en vigueur en Europe du Nord, à rebours de la doctrine française en matière d’exécution des peines.

Le ministre suédois de la justice a prévenu que l'éradication de la vague de crimes violents dans le pays prendrait au moins une décennie, les gangs de trafiquants de drogue immigrés ayant infiltré les tribunaux, la police et les prisons.

Alors que les JO de Paris 2024 ont été une réussite incontestable, comment expliquer la gestion calamiteuse des des écoles, hôpitaux ou prisons françaises ?

En pleine crise de surpopulation carcérale, le gouvernement britannique a décidé de libérer certains prisonniers de manière anticipée.

Avec 76 766 personnes incarcérées, soit 4415 de plus que l'année précédente, le nombre de détenus dans l’Hexagone a atteint un nouveau record au 1er mars selon les statistiques de l'administration pénitentiaire.

Six surveillants de la prison de Réau (Seine-et-Marne) ont été placés en garde à vue la semaine dernière avant d’être présentés à un juge d'instruction pour avoir participé à divers trafics, notamment de stupéfiants, a annoncé le procureur de Melun.

La mort d'Alexeï Navalny a mis en lumière le sort des opposants incarcérés dans les régimes autoritaires.

Il s'était échappé en prétextant une envie pressante lors d'une sortie en forêt. Son complice est toujours recherché.

Les nouveaux chiffres du ministère de la Justice ont été dévoilés ce mardi 30 mai.