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Giorgia Meloni, figure montante de la droite européenne, s’impose comme un partenaire stratégique dans le jeu transatlantique. Forte d’un rare équilibre économique et d’une popularité solide, la cheffe du gouvernement italien manœuvre entre fidélité à l’Union européenne et séduction politique de Donald Trump. Derrière cette diplomatie habile, l’Italie espère renforcer sa voix face au couple franco-allemand et défendre ses intérêts dans une Europe en pleine recomposition.

Le président des Etats-Unis a reçu ce jeudi à Washington la Première ministre italienne. Giorgia Meloni a tenté de convaincre Donald Trump afin de négocier avec les pays de l’UE pour les accords commerciaux et la levée des droits de douane.

Alors que la pression monte à la fois du côté des alliés et des rivaux, la dirigeante italienne se retrouve dans une position d’influence rare entre deux capitales puissantes.

Les pays de l'Union européenne ont souvent eu recours à la politique de la morale pour déployer leur stratégie en matière géopolitique. L'Europe n’est-elle pas prise entre deux feux avec la pression des nations impérialistes comme la Russie et les États-Unis, et d'autre part, le camp des décoloniaux européens, qui n'aiment plus l'Europe et qui ne croient plus en sa posture morale ?

La rapidité avec laquelle Donald Trump a bouleversé les relations transatlantiques, affaibli l'OTAN et pris ses distances avec l'Ukraine a déconcerté les droites nationales européennes. Le soutien de Donald Trump apporté à Marine Le Pen depuis sa condamnation perturbe la stratégie de défense du Rassemblement national.

La Première ministre italienne s'est contentée de rappeler aux députés de l'opposition progressiste que le fédéralisme d'inspiration gauchiste faisait déjà partie du discours européen en 1941.

Les dirigeants des 27 États membres de l’UE étaient réunis jeudi à Bruxelles pour un sommet consacré au soutien à l’Ukraine, aux conditions d'un accord de cessez-le-feu temporaire avec la Russie et aux orientations du Livre blanc sur la défense qui sera publié par la Commission européenne.

Alors que les Français avaient l’habitude de se comparer à l’Allemagne et à l’Angleterre, vont-ils bientôt devoir se comparer à leurs voisins transalpins ?

Le gouvernement italien va mettre en place un système de suivi électronique des migrants et transformer ses centres offshore en centres de rapatriement, en contournant les obstacles judiciaires.

Les autorités italiennes ont envoyé des groupes de migrants dans des centres en Albanie. La justice italienne s’oppose à ce projet de Giorgia Meloni de sous-traiter la procédure d’asile à l’étranger.

Giorgia Meloni est, parmi les grands dirigeants européens, la seule proche de Donald Trump.

La coopération régionale et les mesures strictes de l’Italie sont les principaux facteurs de ce déclin, mais de nouvelles routes apparaissent à travers l’Europe.

La première ministre italienne défend Elon Musk face aux récentes attaques des dirigeants européens. «Est-ce que le problème est qu’Elon Musk a de l’influence et est riche ou alors qu’il n’est pas de gauche?» s’interroge-t-elle.

Cette visite de Giorgia Meloni, Première ministre italienne, intervient quatre jours avant une visite à Rome du président américain Joe Biden.

Giorgia Meloni apparaît aujourd'hui particulièrement populaire en Italie ; bien davantage qu'Emmanuel Macron ou Olaf Scholz ne peuvent espérer l'être en France ou en Allemagne respectivement.

Malgré l'opposition des juges, le gouvernement italien a clairement fait savoir que seul un exécutif responsable, et non des juges non élus, devrait conduire une politique nationale aussi essentielle.

Giorgia Meloni a eu des propos anti-immigration en amont de son élection en 2022, qu’elle a répétés à l’occasion des élections européennes de 2024, comme beaucoup de leaders populistes, mais s’est heurtée à l’exercice du pouvoir.

Mme Von der Leyen s'apprête à créer un quatrième poste de vice-président exécutif pour l'Italie, afin de ne pas froisser ses alliés de la coalition en cédant l'un de leurs postes à l'ECR.

La stratégie de la Première ministre italienne porte ses fruits mais les arrivées de migrants dans d’autres pays de l’UE augmentent.

Après s'être opposée à la réélection d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission Européenne, Giorgia Meloni a accusé Bruxelles de colporter des « fausses nouvelles » grâce à des « professionnels de la désinformation et de la mystification ».