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François Hollande estime qu'il a "sauvé la Grèce" lors de la crise de 2015 en "dépit des efforts" de Yanis Varoufakis, l'ancien ministre des Finances grec.

L'ex-ministre des finances grec partage le projet européen du président français mais dénonce les moyens par lesquels il souhaite y parvenir.

Selon Yanis Varoufakis, Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, souhaiterait exporter la Troïka européenne à Paris. Un tel projet correspondrait à une mise sous tutelle de la France et poserait un véritable problème démocratique.

Refusant icônes et caricatures, croisant ses études sur les combats culturels avec ses carnets des nuits passées place de la République, Gaël Brustier décrypte ici la genèse et le développement, les acteurs et les perspectives d’un mouvement qui interpelle les Français, interroge les médias et inquiète les élites. Extrait de "Nuit debout", de Gaël Brustier, aux éditions du Cerf 2/2

Alors que Yanis Varoufakis s'est récemment déclaré proche de certaines positions d'Emmanuel Macron, la sensibilité politique et économique des deux hommes n'est pas si éloignée que ce que certains veulent faire croire.

En certains aspects, la comparaison faite par Yanis Varoufakis entre la situation actuelle des démocraties occidentales et l'Europe des années 1930 est pertinente.

"Les Français doivent savoir que leur Président, lors de la crise grecque, était inexistant, fuyant, sur la touche", a martelé l’ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis.

Réduction des dépenses, baisse des impôts... la droite française a vivement réagi au budget 2016 présenté mercredi 16 septembre.

De Donald Trump à Arnaud Montebourg en passant par Varoufakis, les politiques se contentent de taper sur tout ce qui bouge sans proposer aucun programme concret.

Yanis Varoufakis et Arnaud Montebourg se sont retrouvés ce dimanche à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) pour prononcer un réquisitoire commun contre l’austérité en Europe.

Dimanche, Arnaud Montebourg sera présent à la Fête de la rose de Frangy, où il a notamment convié l'ancien ministre des Finances grec, Yánis Varoufákis. S'il a déclaré se retirer de la vie politique, Arnaud Montebourg continue de diviser l'opinion de gauche, comme le montre ce sondage Ipsos pour Atlantico.

L'ancien ministre des finances grec estime que la Grèce est un "laboratoire de l'austérité" et que l'Allemagne souhaite surtout atteindre la France, dans un entretien au Monde.

Et aussi : Philippot veut séduire les médias ; Uber joue son avenir en Californie ; les policiers de la BAC mal payés ; Varoufakis, le Grec le plus médiatique ; le Portugal et la Chine plus mal. C'est la revue de presse des hebdos, par Gilles Klein.

Un an après sa démission, l'ancien ministre de l'Economie continue de critiquer la politique actuelle et prépare sa traditionnelle Fête de la rose avec comme invité exceptionnel l'ex-ministre grec Yanis Varoufakis.

Et si la solution se trouvait en France ? En menant une politique économique audacieuse, François Hollande pourrait insuffler à l'Europe la confiance nécessaire à un nouveau dynamisme.

Un irrévérencieux en invite un autre. Arnaud Montebourg a convié l'ancien ministre des Finances grec à la Fête de la rose le 23 août.

"Plus les créanciers s’obstinaient, plus la Grèce s’enfonçait dans la crise économique et sociale, et moins elle devenait réformable" a dénoncé l'ancien ministre des finances grec dans Le Monde diplomatique.

Quelques jours après l'annonce du maintien de la Grèce dans la zone euro, le président Hollande annonçait vouloir la création d'un Parlement de la zone euro. Une proposition fédéraliste que la France avait toujours rejetée jusqu’alors.

L'ancien ministre des Finances grec se livre dans une tribune publiée dans le numéro d'août du Monde Diplomatique et raconte comment il a vécu les six mois de négociations avec Bruxelles.

Il s'agissait de créer un système bancaire parallèle et de pirater la plateforme fiscale du pays.