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Alors qu’Al-Qaeda a désigné l’Hexagone comme cible prioritaire dans ses deux dernières vidéos et que de nombreux djihadistes passés par la Syrie sont rentrés, les dysfonctionnements de la lutte anti-terroriste identifiés après le 13 novembre ont été corrigés. Mais pas tous.

Perdre les pédales, péter les plombs… On a le choix entre ces deux formules pour qualifier la décision de Macron

"C'est une crainte de les voir revenir", a déclaré le chef d'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser.

Emmanuel Macron prend un grand risque en tentant de s'extirper de l'état d'urgence. Une sortie mal maîtrisée dans la communication et l'execution serait pour lui catastrophique.

Les attentats se répètent régulièrement sur les sols des pays européens, formant une menace permanente qui semble s'apparenter à ce à quoi est confronté l'Etat d’Israël.

"Nous n'avons pas du tout l'intention de baisser la garde" a assuré la ministre des Armées Florence Parly.

Le procureur de la République de Paris, a donné une conférence de presse, mercredi après l'attaque survenue le 9 août dans les Hauts-de-Seine.

Le ministre de l'Intérieur souhaite plus de souplesse et que les militaires de l'opération puissent aussi assurer la sécurité de grands événements.

Après l'attaque de Levallois-Perret ce mardi, l'efficacité de l'opération Sentinelle à prévenir des attaques terroristes - dont les méthodes évoluent au grès des dispositifs sécuritaires mis en place - est sérieusement remise en question.

"En cas de péril imminent, (si) la force Sentinelle est primo-arrivante elle intervient (....), on fait feu", a-t-il toutefois ajouté.

Les annulations de grands événements populaires se multiplient autant que les effets d'annonces et les mesures "visibles" pour lutter contre le terrorisme et éviter une nouvelle tragédie. Mais il faudrait peut-être accepter l'idée que cela ne résout rien et que la société dans laquelle on vit sera désormais dangereuse.

La blessure à la joue est superficielle mais l'agresseur a réussi à prendre la fuite.

De la simple "infraction à la bonne conduite" jusqu'à "des agressions armées avec arme de guerre", près de 200 incidents contre des militaires ont été recensés depuis le 12 janvier, révèle l'émission "Confidentiels défense" sur LCI.

La mobilisation de l'armée française pour la sécurité intérieure à la suite des attentats de janvier coûte un million d'euros par jour, a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.