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Ils pleurnichent, battent leur coulpe, promettent de ne plus recommencer. Mais comment pourrait-on les croire ?

Une tribune de Laurence Trochu, la présidente de Sens Commun, à l’occasion du vote par le Sénat du projet de loi bioéthique.

Laurent Wauquiez s'est adressé à Sens commun, ancien soutien de François Fillon, dans une allocution où il a été notamment question de la PMA. Erreur politique ou revirement stratégique ?

Et aussi : le naufrage du Tribunal d'Instance de Bobigny qui prend l'eau et croule sous les dossiers en retard ou abandonnés

Printemps 2013, la bataille semble perdue pour La Manif pour Tous : la loi qu'ils combattent depuis un an est passée et le mouvement s’essouffle et se divise. Mais avec Sens Commun, c'est une autre bataille qui commença alors, politique et culturelle, comme nous le raconte Jérôme Fourquet dans son essai "A la droite de Dieu" publié aux éditions du Cerf.

"Tant que je reste un point de crispation, Sens commun ne peut pas remplir sa fonction, qui est de peser sur le débat des idées", a expliqué Christophe Billan dans les colonnes du Figaro.

"Le président de Sens commun a souhaité une plate-forme commune entre sa formation et Marion Maréchal-Le Pen" et "a affirmé que l’on ne peut être Français sans être chrétien", explique le député du Pas-de-Calais, qui juge ces valeurs "incompatibles avec les positions des Républicains".

Laurent Wauquiez a rappelé à l'ordre Sens Commun, jeune courant au sein de LR issu de la Manif pour tous. Très influent depuis lors notamment pendant la campagne présidentielle, il est le symbole d'une droite qui n'en finit plus de se chercher.

Le président du mouvement souhaite "une plateforme" commune.

Alain Juppé va finir par être plus connu pour ses feux rouges que pour ses feux verts, pour ses interdictions que pour ses ouvertures.

Selon le Parisien, le mouvement, contesté à droite, souhaiterait que le président de la région Auvergne - Rhône-Alpes tienne le parti.

"Je n'aurais pas dû leur donner autant de place dans ma campagne", affirme-t-il dans les colonnes du Parisien.

Dans ce nouveau baromètre Ifop pour Atlantico.fr, 78% des Français se déclarant proches des idées de La Manif pour tous envisagent d'aller voter ce dimanche lors du 1er tour de la présidentielle.

L'ancien ministre Dominique Bussereau a critiqué la possible intégration du mouvement Sens commun dans un gouvernement proposé par François Fillon.

Pour le candidat des Républicains, les membres de Sens commun "ont leur place dans une majorité et ils ont fait preuve d'une très grande solidité dans cette campagne".

L'ancien ministre a soutenu son candidat dans cette démarche.

Le candidat de la droite et du centre était invité ce mardi sur Europe 1.

Le candidat de la droite et du centre l'a laissé entendre sur Radio J.

Dans un entretien paru dans Libération le 6 février dernier, le philosophe Jean-Claude Michéa critiquait le parisianisme d'une certaine gauche qui n'était plus capable de regarder le peuple sans un certain mépris. La gauche semble avoir perdu le monopole du sens commun et l'éléctorat qui va avec.

Ce nouvel Ifop focus analyse à la fois le poids du vote catholique dans la dynamique Fillon (qu’il a contribué à amplifier mais sans pour autant en être le principal ressort), mais aussi sur le choix assez tranché effectué lors de cette primaire par d’autres électorats confessionnels.