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En août 2010, Maurice Boisart, maire de Cousolre, a giflé un adolescent qui l'avait insulté et menacé. Deux ans plus tard, il a été condamné à une amende de 1.000 euros. Extrait de "Tout ça pour une gifle" (1/2).

Si beaucoup de Français revendiquent la "claque pédagogique", l'utilisation abusive de châtiments corporels sur les enfants et les adolescents est intolérable. Maurice Boisart, le maire gifleur condamné, revient sur les enjeux du débat. Extrait de "Tout ça pour une gifle" (2/2).

Le maire de Cousolre (Nord) a été condamné en février à 1 000 euros d'amende avec sursis et 250 euros de dommages et intérêts pour avoir giflé un adolescent qui l'avait insulté. Il comparait ce jeudi en appel à Douai pour se défendre de son geste.

Après la condamnation du maire de Cousorle, dans le Nord, pour avoir giflé un adolescent, c’est au tour du maire d’Arronville, petit village dans le Val-d’Oise d’être ennuyé par la justice. Peut-on réellement blâmer les maires, de plus en plus démunis face à la recrudescence d’une délinquance de plus en plus jeune ?

Le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe dans le Nord a infligé vendredi 1000 euros d'amende avec sursis à Maurice Boisart, maire de Cousolre, pour avoir giflé un adolescent en août 2010. Pour le philosophe Bertrand Vergely, c'est une dérive de la société française, qui n'ose plus éduquer.

En août 2010, Maurice Boisart avait giflé un adolescent qui avait escaladé un grillage municipal à Cousolre (Nord).

500 euros d'amende requis contre le maire d'une petite commune qui avait giflé un adolescent qui l'aurait insulté et menacé. Et surtout une "leçon" publique administrée au maire par le Procureur à l'audience. De quoi provoquer la colère de l'avocat Eric Morain, excédé par les déclarations du magistrat