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Dans le dernier sondage Kantar sur les cotes d'avenir, Emmanuel Macron est crédité de 41%, quand François Hollande, avant son élection, était crédité de 61% et Nicolas Sarkozy de 56%.En plus d'un chiffre assez faible, la soirée éléctorale du nouveau président semble bien loin de la grande fête populaire de François Hollande en 2012.

L'épouse d'Emmanuel Macron a raflé la mise. Son charme torride a séduit l'électorat.

Le quatuor de tête tente de consolider des positions et de distancer l'adversaire avec des discours moins centrés sur les programmes que sur les valeurs.

Au vu des ralliements vers le parti En Marche! de ces derniers mois, il est encore difficile de situer politiquement le futur gouvernement d'Emmanuel Macron si celui-ci venait à être élu Président.

« L’Émission politique » de France 2 a révélé Emmanuel Macron non pas aux Français mais à lui-même. Clair et direct : c’était beaucoup moins écrit et cela s’est affirmé au fur et à mesure des « obstacles » franchis par l’impétrant tout au long de l’émission. Autoritaire et tranchant : c’était une inconnue, c’est désormais attesté. Qu’on en juge.

Présenté comme le favori à la primaire de la droite, Alain Juppé est parfois décrié par ses adversaires pour sa façon d'incarner un consensus "mou", un peu à l'instar de François Hollande. Ces derniers partagent une autre particularité : ils ont (ou auraient) beaucoup de mal à rassembler une majorité.

Alors que les programmes de certains candidats déclarés pour 2017 commencent à être dévoilés, le sentiment que les demandes des électeurs ne sont pas entendues est toujours aussi frappant. Une situation qui s'explique par la conception qu'ont les politiques de l'enjeu du vote, bouleversé depuis 1945.

Avec son mouvement "En marche", Emmanuel Macron souhaite dépasser le clivage gauche-droite, profitant de la dynamique trans-partisane qui se met en place dans l'opinion. Or, ce type de projet n'a rien de nouveau et a déjà été mis en oeuvre par le passé.

Juppé et la sécurité, Le Maire et Macron et l'enthousiasme, Marine Le Pen comme alternative non-orthodoxe : les candidats qui pourraient changer les choses selon les classes moyennes.

A chaque scrutin, les catholiques, qui votent plus que la moyenne nationale, représentent une véritable force électorale. Si la droite, Nicolas Sarkozy en tête, semble l'avoir compris, la gauche, dépassée par le défi de l'Islam ne comprend pas le catholicisme et continue à s'illustrer par des positions anticléricales.

Lors de son discours à l'issue des résultats du second tour des régionales, la chef du Front national a déclaré que, pour 2017, l'offre politique opposerait "mondialistes" et patriotes".

François Hollande a tenu sa sixième conférence de presse lundi 7 septembre.

L'ancien Premier ministre a publié les premières brèches de son plan d'action pour la France. Un plan de réformes élaboré par "une équipe de 200 personnes de tous horizons" autour du slogan "Osons dire, osons faire".

Alors que le président a exprimé lors de la traditionnelle interview du 14 juillet une certaine satisfaction sur son action dans le traitement du dossier grec, Alexis Tsipras reconnait le manque de lucidité du plan d'aide accordé.

Alors que Nicolas Sarkozy s'engage pour les primaires de l'UMP, celui-ci peine à s'imposer, comme il l'aurait voulu, en chef absolu et incontesté de sa famille politique.

Selon un sondage publié mercredi 4 juin par Harris Interactive pour la chaîne LCP, les électeurs de droite souhaitent le retour de Nicolas Sarkozy en politique. Toutefois, que cela concerne la présidence de l'UMP ou celle de la France, la donne a bien changé par rapport à 2007.

Malgré sa défaite en 2012, malgré les affaires qui s'abattent sur lui, Nicolas Sarkozy reste le favori des sympathisants UMP pour les représenter en 2017. Mais au-delà du charisme de l'homme, peu d'indices filtrent sur ce que pourrait être sa ligne politique s'il effectuait son grand retour.