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La junte au pouvoir au Niger depuis le récent coup d’Etat a ordonné, vendredi, le départ de l’ambassadeur de France à Niamey. Les militaires lui donnent 48 heures pour quitter le pays.

La CEDEAO a donné le feu vert au déploiement de sa force jeudi pour agir au Niger.

Selon l'ex chef du gouvernement renversé par le putsch militaire au Niger Ouhoumoudou Mahamadou interviewé sur TV5 Monde hier soir, une délégation ouest-africaine pourrait se rendre de nouveau dans la capitale nigérienne. Une déclaration confirmé ni par la Cédéao, ni par les putschistes.

La ministre française des Affaires étrangères juge « très sérieuse» la menace d’une intervention militaire des pays de la CEDEAO en réaction au coup d’Etat du 26 juillet.

La CEDEAO a "défini" les contours d'une "éventuelle intervention militaire" au Niger. A Niamey, les conditions de détention du président Bazoum se dégradent.

Le président Mohamed Bazoum s’est exprimé dans les colonnes du Washington Post. Alors que son gouvernement a été renversé, il met en garde contre les conséquences "dévastatrices" du putsch pour le monde et le Sahel.

La campagne militaire au Mali dans sa configuration annoncée, soit l'armée malienne appuyée par les forces de la CEDEAO, qui bénéficie elles-mêmes du soutien de la France, est vouée à l'échec.

Le président malien de transition, Dioncounda Traoré, a signé un décret pour la formation d'un gouvernement d'union nationale mercredi. Il répond ainsi à la pression de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) qui souhaite une reconquête rapide du nord du pays, aux mains des islamistes.

Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a "condamné vigoureusement les actes de destruction des mausolées à Tombouctou" et a appelé "à mettre fin à ces actes répugnants". Alors que la tension se fait de plus en plus forte dans la ville malienne, la communauté internationale s’inquiète et réfléchirait déjà à une possible intervention.

Le comité du patrimoine mondial de l'Unesco s'est retrouvé vendredi en Russie afin d'assurer le plus rapidement possible la protection des sites historiques du Mali.

Alors que l'Afrique du Nord devient un gigantesque marché d'armement, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) parvient à trouver un écho de plus en plus favorable, jusque dans la zone saharo-sahélienne du continent. Une situation qui présente un risque croissant pour les Occidentaux en général, et la France en particulier. (Épisode 2/3)

Face à l’interconnexion des crises au Mali, une intervention militaire se dessine et l’Union Africaine serait préférée à la Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Pourtant, malgré ses récents succès, l’exemple de la mission de l’Union Africaine en Somalie reste un modèle discutable.

Au Mali, les Etats d'Afrique de l'Ouest, membres de la CEDEAO, ont proposé une aide militaire possible. Leur force, baptisée Ecomog, manque pourtant de moyens et de capacités opérationnelles. Cette solution peut-elle être crédible ? A priori pas sans l'aide de grandes puissances occidentales.

Alors que les Touaregs ont annoncé l'indépendance du nord du Mali vendredi, le pays semble s'enfoncer dans la crise. Les groupes de rebelles et les mouvements islamistes se mélangent dans une insurrection entretenant les trafics régionaux. Le Mali, pourrait entraîner le reste du Sahel dans sa chute.

L'accord passé entre les putschistes et la Cédéao prévoit le transfert des affaires à un président intérimaire.

Un coup d'Etat surprise à Bamako, une guerre éclair au Nord, des rebelles, des soldats putschistes : le paisible Mali a plongé dans l'instabilité du jour au lendemain. Un anthropologue américain en poste à Bamako a tenu la chronique d'une semaine folle sur son blog.