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En février, les autorités américaines et canadiennes avaient abattu 3 ballons chinois au-dessus de leur territoire.

Selon cette même source, le ballon chinois présenté par Pékin comme un engin de météo aurait bien espionné des sites militaires sensibles et envoyé des renseignements en temps réel

La Chine a finalement accepté de parler aux Etats-Unis à propos de la crise liée au ballon espion, abattu le 4 février dernier.

Trois objets volants, dont l'un décrit par Washington comme un ballon espion chinois, avaient déjà été abattus au-dessus des Etats-Unis ou du Canada en l’espace d’une semaine.

Le ballon espion chinois abattu par l'armée américaine au-dessus de l'océan Atlantique était capable de collecter des signaux de communication et faisait partie d'une flotte de ballons de surveillance dirigée par l'armée chinoise, selon les autorités américaines.

Les Etats-Unis ont intercepté et détruit un premier ballon, le 4 février. Le ministère chinois des Affaires étrangères a justifié la présence d’un autre aéronef par une sérieuse déviation de sa trajectoire.

Pékin juge que l'opération américaine « viole gravement les pratiques internationales » et se « réserve le droit » de répliquer.

Antony Blinken a déclaré qu'il ne voulait pas que l'incident soit au cœur de ses réunions avec les responsables chinois.

Les États-Unis traquent depuis plusieurs jours un ballon chinois volant à haute altitude au-dessus de sites militaires sensibles. De son côté, Pékin dit « vérifier » ces informations.

La détection de l'engin intervient deux jours avant la visite du Secrétaire d’État Anthony Blinken à Pékin, une première depuis octobre 2018.