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La grand-mère paternelle du jeune garçon a envoyé plusieurs courriers au juge Lambert.

Une expertise judiciaire accable Jacqueline Jacob. Elle vient, selon le JDD, d'être convoquée pour un prochain interrogatoire.

Un rapport de gendarmerie affirme que Bernard Laroche a enlevé le petit Grégory, mais n'identifie pas le(s) auteur(s) de l'assassinat de l'enfant.

Jean-Michel Lambert avait été le premier juge d'instruction dans l'affaire du petit Grégory Villemin. Avant de se donner la mort, le 11 juillet dernier, il a rédigé quatre lettres-testament. Une a été adressée à L’Est Républicain.

Alors qu'on apprend la mort du juge Lambert, qui se serait suicidé selon les premières estimations, ne peut-on pas voir au-delà de cette conclusion tragique la déréliction complète de la justice française ?

D'après le journal Le Parisien, il aurait été découvert aux alentours de 19 heures par sa voisine avec un sac en plastique sur la tête.

"Elle est à l’isolement mais elle n’en peut plus. Elle vit un cauchemar ! Elle clame son innocence", assure son avocat, Me Christophe Ballorin.

Murielle Bolle avait accusé Bernard Laroche du rapt du garçon de quatre ans retrouvé mort dans la Vologne, le 16 octobre 1984, avant de se rétracter brusquement, et de ne plus revenir sur sa dernière déclaration.

Seulement âgée de 15 ans à l'époque des faits, Murielle Bolle avait assuré avoir vu son beau-frère, Bernard Laroche, emmener le petit Grégory Villemin dans sa voiture, avant de finalement revenir sur ses déclarations.

La chambre de l’instruction de Dijon a ordonné leur remise en liberté sous contrôle judiciaire, quatre jours après leur mise en examen.

"Grégory a été enlevé du domicile de ses parents, il a été séquestré et retenu pendant un certain temps jusqu'à sa mort", a expliqué le procureur général de Dijon, Jean-Jacques Bosc, lors d'une conférence de presse vendredi.

Le procureur général de la cour d'appel de Dijon, Jean-Jacques Bosc, a donné une conférence de presse ce jeudi, après de nouvelles interpellations dans l'affaire Grégory.

Le garçon de 4 ans avait été retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984.

Dans un livre à paraître la semaine prochaine, le magistrat assure que Bernard Laroche, accusé en 1984 du meurtre de Grégory Villemin, était bel et bien innocent. Interviewé par Radio France, il fait part de ses regrets dans cette affaire.

Xavier Dupont de Ligonnès, la tuerie de Chevaline... Tous les ans, l'été français se teinte de rouge en nous livrant un fait divers sordide.

Les dernières analyses effectuées sur les vêtements de l'enfant, tué en 1984, n'ont pas permis d'identifier les profils ADN trouvés.

Les résultats des analyses ADN en cours attendues dans l'affaire du petit Grégory seront présentés ce mercredi par le procureur général de Dijon.

L'interminable affaire du meurtre de Grégory Villemin vient - encore une fois - d'être relancée par de nouvelles traces d'ADN. L'utilisation de l'ADN a révolutionné les enquêtes criminelles, mais est-ce une manière de fournir des preuves indiscutables ?

Les enquêteurs doivent désormais identifier les traces ADN ce qui pourrait alors les mener au meurtrier de l'enfant retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984.

Une expertise confirme la faisabilité des études des bandes-sons de l'époque.