Ukraine, où va-t'on ?
La rencontre de cinq heures entre les présidents russe et français (qui avait en plus la casquette de président du Conseil de l’Union européenne) a permis de clarifier certains points qui ne semblaient pas bien compris par les Occidentaux. Pour le président Poutine, si l’Ukraine entre dans l’OTAN, cela constitue un casus belli ; si l’Ukraine tente de reprendre la Crimée par la force, c’est aussi un casus belli. En clair, il ne craint pas une guerre avec l’OTAN estimant que la situation en Ukraine est d’un intérêt vital pour la Russie. À savoir qu’il ne peut tolérer que l’OTAN fasse de l’Ukraine une base avancée qui menacerait directement la Russie mettant Moscou à la portée des missiles les plus basiques. Heureusement, la situation paraît moins figée pour le Donbass…