Société1 octobre 2016
Bonnes feuilles
S'il y a des classes sociales dans le banditisme, celle des nantis est la plus profitable : plus d'argent, peines de prison plus courtes
Mohamed devient braqueur de banques à 18 ans. Il réussira plusieurs attaques à main armée et croisera les plus grands noms du milieu, notamment un certain Antonio Ferrara, dit « Nino », qui n'est pas encore connu dans les années 90. Il passera huit ans derrière les barreaux. À sa sortie, la réinsertion est douloureuse, et il sombre dans l'alcoolisme avant de se reconstruire. Aujourd'hui il a 45 ans et, avec ce livre témoignage, il veut raconter son parcours pour donner à réfléchir, partager son histoire pour les dissuader de commettre les mêmes erreurs. Extrait de "J'étais braqueur de banques...", de Mohamed Sifaoui, aux éditions du Rocher 1/2