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International12 juin 2016
Reuters
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Bonnes feuilles

Comment le néosultan Erdogan, défenseur autoproclamé de l’islam sunnite, a opéré un virage à 180 degrés en écartant une alliance tactique avec le régime alaouite de Bachar al-Assad

Suite aux attentats de 2015 et la mise en oeuvre de la stratégie de Vladimir Poutine en Syrie, les gouvernements occidentaux ont renoué avec le réalisme géopolitique. Mais ils continuent de considérer comme représentants légitimes de l’opposition syrienne des islamistes comme Jaysh al-islam, ce qui en dit long sur l’alignement des Occidentaux sur leurs alliés du Golfe et d’Ankara. Selon les auteurs, cet alignement explique en partie la prolifération des cellules djihadistes en Europe, qui rongent les démocraties de l’intérieur. Extrait de "Comprendre le Chaos syrien", d'Alexandre del Valle et Randa Kassis, aux éditions l'Artilleur 1/2

Comment le néosultan Erdogan, défenseur autoproclamé de l’islam sunnite, a opéré un virage à 180 degrés en écartant une alliance tactique avec le régime alaouite de Bachar al-Assad